Before I self destruct...

Publié le par ricardoglenn

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Quod me nutrit me destruit. Quod me nutrit me destruit. Quod me nutrit me destruit.

 

Ce qui me nourrit me détruit. Mais ce n'est pas obligé que ça se passe comme ça. Je me nourris de regrets, de culpabilité pour les mauvais pas pris dans ma vie, de palliatifs à ma détresse profonde, et m'appuie dessus pour avancer. Le tout est de savoir s'ils m'emmènent vraiment où je veux aller. 

 

Mens sana in corpore sano.

 

J'ai, semble-t-il, abandonné d'essayer de vivre selon cette maxime, que je sais on ne peut plus vraie. On ne peut pas être sain d'esprit et ne pas faire attention à soi, à sa santé, car une personne saine d'esprit souhaite vivre bien et en bonne santé le plus longtemps possible. Histoire de voir et apprécier au mieux toutes les merveilles qui s'offrent à nous, et affronter avec la meilleure condition possible tous les coups durs... Je me détruis, me laisse aller, m'empoisonne le corps et l'esprit, sous couvert de "croquer la vie". J'apparente une décontraction et une hauteur par rapport à tout, une distance ironique qui ne sert qu'à me convaincre à moi même que tout va bien puisque de toute façon "ça pourrait être nettement pire..." Je ne veux pas niveler par le bas. Oui ça pourrait être pire. Tout pourrait être pire, dans ma vie. Mais tout pourrait être mieux, aussi. Et c'est à ça qu'il faut que je m'accroche, c'est ce MIEUX qu'il faut qe je vise, c'est vers le haut qu'il faut que je regarde, parce que j'ai conscience d'être très loin du sommet. Il n'y a rien de pire que de lire dans les yeux de ceux qui nous aiment la déception, de comprendre qu'ils voient notre potentiel énorme et qu'on ne se donne tout simplement pas les moyens de l'atteindre, de le vivre pleinement. Si, je me trompe, il y a au moins une chose pire: c'est de la lire dans nos propres yeux, cette déception...

 

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Fugit irreparabile tempus


Le temps vole, de façon irremédiable. Chaque instant, chaque seconde compte. Le temps que je reste assis sur mes fesses à attendre un déclic qui viendra ou pas, c'est du temps que je perds dans la récupération de moi-même, de mon estime de moi, de mon envie de mieux. Je ne dois pas trouver en qui que ce soit d'extérieur la motivation pour réagir, pour arrêter de trouver des excuses et m'occuper de moi. JE dois être le premier à m'occuper de moi, à vouloir que JE sois bien. JE ne dois pas m'habituer, me complaire dans la médiocrité, dans le "ça va, ça pourrait être pire..." JE veux mieux pour moi même, JE vaux mieux que ce que je donne en ce moment, alors JE dois réagir! DRASTIQUEMENT! RADICALEMENT! FERMEMENT! MAINTENANT! Et pour finir sur une locution latine, encore, je ME dis ceci:

 

RES, NON VERBA! «Des actions, non pas des mots». Plus de mots. Les mots, mon "ultime frontière", mes remparts de sécurité, mes véhicules pour le rêve et l'évasion, n'y peuvent rien, sur ce coup ci. Tout au plus me transmettre un peu de volonté au quotidien, mais c'est tout. Le reste, ça dépend de moi. Le temps ici bas est compté. On ne sait pas quand l'horloge arrêtera de tourner. Alors tant que j'y suis, je veux en tirer le meilleur. Ne pas avoir à regretter. Ne plus avoir à regretter. 

 

RES, NON VERBA!

Publié dans introspection

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